La culture guérilla en 5 conseils

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Il est évidemment préférable de cultiver son propre cannabis que de l’acheter, mais nous savons bien que tous les consommateurs ne disposent pas de l’espace suffisant pour cultiver en intérieur, ou d’un jardin où planter quelques pieds. C’est pourquoi la culture guérilla de cannabis compte de plus en plus d’adeptes.

culture guérilla de cannabis

Depuis le growshop Cactus Martorell, nous vous avons donc concocté cet article détaillant la marche à suivre pour vous lancer dans la culture guérilla, obtenir des récoltes de qualité et éviter d’avoir recours à des tiers pour vous fournir en cannabis.

Vous en avez certainement déjà fait l’expérience, les plantations guérilla ont malheureusement tendance à produire des fleurs de petite taille et très feuillues, dont le goût laisse franchement à désirer. Ce n’est pourtant pas une fatalité ! Voici 5 aspects essentiels à respecter pour des cultures guérilla de qualité.

1.   Choisir une bonne variété

Toutes les variétés de cannabis ne conviennent pas à la culture guérilla. Il faut des plantes robustes, capables de faire face à des épisodes de sécheresse et affichant une certaine résistance aux nuisibles et maladies.

Nous vous conseillons d’opter pour des variétés faciles à cultiver, avec lesquelles il sera plus simple d’obtenir de bons résultats. Certains hybrides réclament beaucoup de soins pour donner de belles récoltes, et sont donc à éviter en culture guérilla.

culture guérilla de cannabis 2

Du fait de leur cycle court, les variétés autoflorissantes font partie de celles qui s’adaptent le mieux à ce mode de culture. De plus, elles ont l’avantage d’être moins odorantes que les variétés féminisées, et sont donc plus discrètes que les variétés commerciales.

L’idéal est de faire germer les graines chez soi et de les laisser pousser un peu avant de les replanter en pleine nature, pour des plantes mieux à même de résister aux conditions difficiles de la culture guérilla.

2.   L’emplacement, ou comment dissimuler vos plants de cannabis

Il vous faudra évidemment choisir un endroit peu ou pas fréquenté pour éviter de vous faire voler par des personnes malveillantes. L’idéal est de repérer un lieu difficile d’accès, atteignable à pied uniquement et moyennant un certain effort physique. Vous limiterez ainsi les risques, en restreignant le nombre de personnes capables d’accéder à votre plantation guérilla.

Bien sûr, plus l’accès sera compliqué puis il vous sera difficile de vous rendre sur place pour arroser vos plantes, ce qui nous amène au point suivant :

3.   Préparation du terrain

Pour grandir correctement, les plantes de cannabis doivent développer un bon système racinaire. C’est pourquoi il est nécessaire de bien préparer la terre destinée à les accueillir avant de planter. L’idéal est de se rendre sur le lieu de votre choix et de préparer le terrain en ajoutant de l’humus de lombric et un peu de guano de chauve-souris à la terre pour engraisser les plantes.

hummus

De plus, l’utilisation de microorganismes (bactéries bénéfiques, champignons Trichoderma, etc.) permet de favoriser l’établissement des plantes et d’accroître nettement le rendement.

4.   Eau

Il est préférable de cultiver à proximité d’un cours d’eau pour éviter d’avoir à transporter des bidons ou des arrosoirs sur de longues distances, ce qui pourrait éveiller les soupçons et nous trahir.

Pour réduire la fréquence d’arrosage, nous vous conseillons d’utiliser des polymères : ces produits ont la capacité de retenir l’eau lorsqu’il s’en trouve à disposition (après la pluie, par exemple) pour ensuite la libérer progressivement à mesure que la plante en a besoin. Cela permet d’accroître l’efficacité de l’arrosage, et aide les plantes à tenir plusieurs jours sans arrosage après une bonne averse.

5.   Discrétion

tight vac

Ce dernier point est sans doute le plus important. Que vous prépariez le terrain, plantiez, arrosiez, traitiez vos plantes ou récoltiez, il est indispensable de passer inaperçu. En culture guérilla comme dans beaucoup d’autres domaines, mieux vaut agir seul que mal accompagné : choisissez bien vos partenaires d’aventure et n’en parlez à personne d’autre.

Pour éviter de vous faire trahir par l’odeur au moment de la récolte, vous pouvez utiliser des pots Tight Vac ou des sacs de transport dans lesquels ranger les têtes. Qu’il s’agisse d’agents de police ou de voleurs, gardez à l’esprit que les prédateurs les plus dangereux sont ceux à deux pattes !

 

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25 conseils indispensables pour cultiver du cannabis en extérieur

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La culture extérieure de cannabis a pour spécificité de dépendre des conditions imposées par Mère Nature. Le problème nº 1 des cannabiculteurs d’extérieur sont les ravageurs et les maladies, capables de dévaster une bonne partie de la récolte. Avant de vous mettre à cultiver à tout-va, prenez le temps de lire ces quelques lignes : cela vous évitera de commettre les erreurs de débutant les plus courantes et de gâcher vos précieux euros !

culture en extérieure

  1. Informez-vous. Il existe quantité de livres, de blogs de culture, de forums de cultivateurs et autres outils spécialisés dans la culture extérieure de cannabis. Avant d’investir dans du matériel de culture, le mieux est d’apprendre des spécialistes.
  2. Privilégiez la sécurité. Évitez de planter à la vue de tous. Il serait dommage que des voleurs s’emparent de votre récolte par manque de discrétion.
  3. N’ayez pas la langue trop pendue. Inutile de faire étalage de vos activités de cannabiculteur : réservez vos confidences aux amis de confiance. Moins il y aura de personnes au courant, moins vous aurez de problèmes.conseils culture extérieure
  4. Choisissez la variété qui vous correspond. C’est indispensable pour obtenir une bonne récolte. Une bonne variété est une variété produisant de la bonne herbe, tout en étant adaptée à votre niveau de connaissances en tant que cultivateur. Pour vous aider, consultez notre guide de sélection des variétés de cannabis.
  5. Choisissez votre substrat de culture. Êtes-vous sûr(e) de la qualité de la terre dont vous disposez pour cultiver ? Si la réponse est NON, mieux vaut investir dans un bon substrat pour mettre toutes les chances de votre côté.
  6. Choisissez un bon engrais. Si vous manquez d’expérience, nous vous conseillons d’opter pour des engrais organiques : ils sont plus doux et le risque de surengraisser vos plantes (une des erreurs les plus courantes chez les cultivateurs débutants) est plus faible.
  7. Ne plantez pas trop tôt. Surtout si vous cultivez à partir de boutures. Dans la plupart des régions de la péninsule ibérique, il n’y a pas assez d’heures d’ensoleillement quotidiennes avant le mois de juin pour permettre aux plantes de passer en phase végétative. Si vous plantez trop tôt, vos pieds pourraient commencer à fleurir, ce qui n’est pas souhaitable.
  8. Choisissez un endroit bien ensoleillé. Les plantes ont besoin de la lumière du soleil pour effectuer la photosynthèse et se développer. L’endroit de votre choix doit recevoir au moins 5 heures de soleil direct par jour.
  9. Arrosez avec de l’eau de qualité. Avant de commencer à planter, renseignez-vous sur la qualité de votre eau. Dans certaines régions, l’eau de ville est de qualité insuffisante pour permettre une bonne croissance du cannabis. Dans ce cas, nous vous conseillons d’acheter de l’eau en bouteille ou d’investir dans un appareil à osmose inverse (selon la taille de votre installation).
  10. Ajustez le pH de votre solution d’arrosage. Surveiller le niveau d’acidité de votre mélange eau + nutriments est essentiel pour un bon développement de vos plantes de cannabis. Le plus souvent, l’ajout d’un abaisseur de pHest nécessaire pour maintenir le niveau de pH entre 5,8 et 6,3. Pensez à vous équiper d’un pH-mètre.cannabis en extérieur
  11. Mesurez l’électroconductivité de votre eau. La mesure de l’électroconductivité (EC) permet de contrôler la concentration en sels de votre eau. L’excès d’engrais se traduit par un ralentissement de la croissance, et le manque d’engrais par l’apparition de carences.
  12. Arrosez à la juste quantité. Tant l’excès que le manque d’eau sont néfastes aux plantes. Nous vous conseillons la lecture de notre post de blog sur le sujet : Comment arroser vos plants de cannabis.
  13. Taillez vos plantes. La culture d’extérieur permet obtenir des têtes de bon calibre sur la partie supérieure de la plante, et de qualité moindre sur les branches inférieures. Bien tailler vos plantes permet d’optimiser le volume et la qualité de la récolte. Pensez à vous équiper de ciseaux de précision.
  14. Contrôlez la hauteur de vos plantes. Les plantes de grande taille attirent l’œil. Mieux vaut cultiver plusieurs plantes de taille moyenne qu’un ou deux « monstres » de trois mètres de haut, détectables à des kilomètres à la ronde.
  15. Méfiez-vous de la mouche blanche. C’est durant les mois d’été que ce petit insecte volant pose généralement problème. Ses piqûres favorisent la transmission de virus et réduisent la surface de la feuille capable de capter la lumière du soleil. Installez des pièges adhésifs pour éviter la prolifération de ce ravageur.conseils culture extérieure 4
  16. Protégez-vous contre les thrips. Il s’agit d’une espèce difficile à combattre en extérieur, en raison de sa petite taille et de sa capacité à s’alimenter de nombreuses autres plantes. Une bonne façon d’en maîtriser la prolifération est de combiner l’application de savon potassique et d’insecticide NeemAzal de Trabe.
  17. Prenez garde à l’araignée rouge. L’araignée rouge peut se reproduire à un rythme effréné lorsque les conditions propices sont réunies (températures élevées et faible humidité), notamment aux mois de juin et d’août. Ces acariens recouvrent les fleurs d’une toile d’araignée, ravageant ainsi la récolte.
  18. Attention à l’oïdium. Ce champignon se déclare habituellement lorsque les nuits commencent à fraîchir. Nous vous recommandons de lire notre article de blog consacré au sujet : Comment lutter contre l’oïdium.
  19. Gare aux chenilles. Il s’agit sans hésitation du pire ravageur s’attaquant aux cultures d’extérieur. Cet insecte peut provoquer des blessures susceptibles d’attirer d’autres nuisibles. Voici un article de blog destiné à vous aider à lutter contre les chenilles.
  20. Rincez les racines de vos plantes. Vos plantes ont besoin d’éliminer les éventuels excès de sels accumulés dans le substrat, surtout si vous avez opté pour des engrais minéraux. Il existe de nombreux produits de rinçage dans le commerce, qui entraînent un jaunissement de la plante : c’est le premier signe de racines bien rincées. Le Canna Flush et le PowerZyme d’Hesi sont deux bonnes options.
  21. Coupez au bon moment. Le choix du moment de la récolte ne peut être laissé au hasard. Le laps de temps pendant lequel la récolte peut se faire est très bref. Avant, votre herbe sera peu psychoactive ; après, elle perdra de ses propriétés organoleptiques. conseils culture extérieure 5
  22. Séchez bien vos plantes. La phase de séchage est aussi importante que la phase de culture. Nous vous conseillons de lire notre article de blog consacré au sujet : Comment faire sécher votre cannabis. La phase d’affinage est tout aussi cruciale : il faut au moins un mois de curing à l’herbe pour révéler sa vraie nature.
  23. Mettez vos excédents de récolte à profit. Nous vous recommandons de couper les fleurs les plus grosses et les mieux formées, et de réserver toute la partie inférieure de la plante à l’extraction de résine. Ça vous évitera de perdre du temps à tailler une matière première de basse qualité, et vous en obtiendrez un ice-o-lator d’exception.
  24. Prenez le temps d’affiner votre herbe. Ne vous précipitez pas pour la fumer. Plus vous laisserez votre herbe affiner après le séchage, meilleure elle sera. Ce n’est pas avant deux moins d’affinage que l’herbe exprime toutes ses nuances aromatiques.
  25. Profitez !! N’oubliez pas que l’autoproduction est un hobby. Plus vous y mettrez d’énergie positive, plus le résultat sera bon. Inutile d’y passer vos journées. Consacrez-y le temps qu’il faut, et pour le reste laissez faire la nature !

C’est tout pour aujourd’hui, rendez-vous au prochain article ! Nous vous y livrerons de nouveaux conseils. Comme d’habitude, nous vous invitons à nous faire part de vos questions et commentaires. Le bonjour de l’équipe Cactus ! À bientôt !

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S’occuper d’une plantation de cannabis

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Dans cet article, nous allons vous expliquer les techniques de base pour cultiver vos plantes d’extérieur avec succès. Grâce à la douceur du climat espagnol, cultiver du cannabis dans son jardin/potager n’a rien de compliqué. Revoir quelques concepts permettant d’en optimiser le résultat peut toutefois s’avérer utile.

Plantation de cannabis en floraison
Culture de cannabis en extérieur

Les soins à apporter à vos plantes s’organisent en cinq grandes catégories : le substrat, l’arrosage, la taille, l’engraissage et les traitements phytosanitaires.

1.Le substrat

Une fois choisis la bouture/la graine à planter et le mode de culture (sol ou pot), le moment est venu d’opter pour un substrat. Pour faire simple, il existe trois types de substrats adaptés à la culture d’extérieur :

  • le terreau sans engrais.
  • le terreau avec engrais.
  • la fibre de coco et ses dérivés.

Le choix d’un bon substrat est capital lorsque l’on cultive en pot, car les racines disposent d’un volume limité pour se développer : si les conditions ne sont pas optimales, la plante produira peu.

Le substrat doit avant tout être léger et bien aéré, afin que les racines respirent et retiennent correctement l’eau. Les terreaux professionnels sont les mieux adaptés aux besoins des cultivateurs, car ils permettent à la fois une bonne aération et une bonne rétention de l’eau et des nutriments.

Plutôt que d’acheter n’importe quel sac de terreau dans le premier bazar venu, il est donc préférable d’y mettre le prix. C’est de votre plante préférée qu’il s’agit ! Souvent mal désinfectés, les terreaux d’origine douteuse ou aux marques peu professionnelles sont propices à l’apparition de nuisibles de type sciarides (moucherons du terreau).

Pour la culture de cannabis ou autres espèces horticoles, nous préférons les substrats avec engrais, car ils permettent de repousser l’apparition de carences jusqu’à un stade avancé du cycle de la plante. Après avoir essayé de nombreuses marques, nous conseillons systématiquement à nos clients des substrats de qualité supérieure (comme le All Mix de Biobizz, qui a l’avantage d’être certifié bio).

2.L’arrosage

La qualité de l’eau d’arrosage est au moins aussi importante que celle du substrat. Il est donc conseillé de vous renseigner sur la composition de l’eau qui vous servira à arroser.

L’électro-conductivité et le pH sont les deux valeurs de base à connaître. Elles permettent de se faire une idée de la quantité de calcium et de magnésium présente dans l’eau d’arrosage, et d’adapter votre planning d’engraissage en conséquence.

PH-mètre en continu

Pour l’arrosage du cannabis, la valeur de pH optimale se situe entre 5,8 et 6,3. Elle est facilement mesurable à l’aide d’un pH-mètre électronique ou d’un test pH sous forme de gouttes. En général, le pH de l’eau du robinet est supérieur à 7, et l’ajout d’une solution acide ou d’un régulateur de pH (pH Down) est nécessaire pour l’ajuster aux valeurs recommandées.

L’électro-conductivité nous renseigne sur la quantité de sels dissoute dans l’eau d’arrosage ; en général il s’agit surtout de calcium, et de magnésium dans une moindre mesure.

Lorsque l’on cultive en sol, ajuster l’EC est moins important : la terre a tendance à amortir les excès de nutriments. En pot, ce paramètre doit être surveillé de près pour éviter l’accumulation de sels à la racine, car cela entraînerait une perte de croissance et de rendement.

Pour connaître la quantité d’eau dont a besoin la plante, il suffit de l’observer. Lorsqu’une plante a soif, ses feuilles/ses branches pointent vers le bas et elle offre un aspect flétri. À l’inverse, une plante bien arrosée présente un aspect ferme. Ses feuilles sont généralement pointées vers le haut, prêtes à capter autant de lumière que possible. Pour simplifier, voici quelques généralités concernant l’arrosage :

  • Les grandes plantes ont besoin de plus d’eau
  • Plus il fait chaud et plus il y a de vent, plus il faut arroser
  • En floraison, il convenient d’arroser davantage qu’en phase croissance
  • Les variétés sativa consomment plus d’eau que les Indica.

Plantes d'extérieur bien cultivé

3.La taille

Tailler ses plantes est d’autant plus important lorsqu’elles ne peuvent être protégées contre le vol. On n’est jamais trop discret, et une bonne taille peut permettre de s’éviter de mauvaises surprises à l’approche de la récolte.

Les grandes plantes attirent beaucoup l’attention, c’est pourquoi il est conseillé de tailler les pointes de vos protégées dès les premières semaines de croissance afin de favoriser un développement en forme d’arbuste, plus arrondi que pyramidal. Pour tailler, munissez-vous d’ustensiles adaptés comme les ciseaux Bonkut.

Les variétés indica réagissent moins bien à la taille que les hybrides et les sativa. Certains cultivateurs suppriment également les branches les plus basses pour favoriser la floraison des branches supérieures. De cette manière, ils obtiennent un développement plus uniforme et évitent de se retrouver avec une grosse tête centrale et de misérables petites têtes sur les branches inférieures.

4.L’engraissage

En extérieur, l’engraissage des plantes de cannabis dépend surtout du type de substrat et du volume disponible. Avec les terreaux pré-fertilisés, il est parfois inutile de rajouter de l’engrais avant la phase de floraison.

En pot, la plante commence généralement à montrer des signes de carence lorsque le volume de sa partie aérienne excède celui de sa masse racinaire. Dans tous les cas, il est toujours préférable de mettre un peu moins d’engrais que la dose prescrite par le fabricant : il est plus facile de corriger une carence en nutriments qu’un excès.

La plupart des engrais pour cannabis utilisés en intérieur peuvent être utilisés en extérieur, il suffit d’ajuster la dose en se référant aux instructions du fabricant (s’il n’y en a pas ou qu’elles ne sont pas suffisamment claires, demandez-nous !)

On recommande des gammes d’engrais de haute qualité comme Grotek ou Biocanna, qui donnent des résultats excellents et sont faciles à utiliser. Solotek Grow et Solotek Bloom de Grotek nous plaisent particulièrement, parce qu’ils permettent d’intercaler des arrosages avec l’engrais (une fois par semaine) et arrosages seulement avec de l’eau, en faisant la culture d’extérieur plus simple.

Plantation d'un verger de la marijuana

5.Les traitements phytosanitaires

Les maladies et les insectes ravageurs qui s’en prennent aux plantes d’extérieur sont un vrai casse-tête pour nombre de cultivateurs. Les nuisibles les plus répandus en Espagne sont les suivants :

  • Thrips. Petits insectes volants qui s’attaquent aux plantes en fleur. Plus fréquent en intérieur qu’en extérieur.
  • Mouche blanche. Il en existe différentes espèces, mais, comme leur nom l’indique, toutes sont plus ou moins de la taille d’une mouche et de couleur blanchâtre.
  • Pucerons. Insectes de la famille des aphidés, dont l’infestation est parfois détectable à la présence de fourmis aux abords des plantes.
  • Araignée rouges. Il ne s’agit pas d’insectes, mais d’acariens dont la population peut croître de manière explosive, recouvrant alors la plante de toiles d’araignée en quelques jours seulement.
  • Chenilles. Il s’agit de la forme larvaire de certaines espèces de papillons de nuit, qui s’en prennent aussi à d’autres espèces comme la tomate et le maïs.
  • Champignons. Les plus fréquents sont l’oïdium et le botrytis. Leur apparition est favorisée par la pluie.

Il existe de nombreux produits et traitements phytosanitaires pour protéger vos cultures d’extérieur contre ces nuisibles. Nous préconisons de traiter vos plantes de manière préventive, à l’aide de produits peu agressifs – si possible d’origine organique.

PROT-ECO propose l’une de nos gammes de produits préférées. Ses différents extraits organiques aident à prévenir les infestations en tous genres. Le fongicide OIDIOProt est particulièrement utile : appliqué dès les premiers symptômes d’une attaque d’oïdium, il nous a permis d’éviter l’utilisation de fongicides chimiques.

En plus d’être peu sélectifs, ce n’est pas un secret que les traitements chimiques de lutte contre les nuisibles sont nocifs à long terme. Mieux vaut donc traiter de manière préventive à l’aide de produits organiques.

Si vous hésitez quant à la variété à cultiver, consultez notre Guide de sélection des variétés de cannabis.

En suivant ces quelques conseils, il vous sera facile d’obtenir une belle récolte d’extérieur, de qualité et exempte de contamination. En cas de doute, n’hésitez pas à nous laisser un message à la fin de cet article. Un conseiller de l’équipe Cactus Martorell y répondra dès que possible.

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Comment cultiver des graines autoflorissantes

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La culture de variétés autoflorissantes gagne en popularité d’année en année, en grande partie grâce à l’amélioration de ce type de cannabis. À leur arrivée sur leur marché, les graines autoflorissantes donnaient de petites plantes peu productives, dont la saveur différait peu d’une variété à l’autre. Les principales banques de graines commercialisent aujourd’hui des variétés de troisième et quatrième génération résultant de plusieurs années de sélection, capables de donner des récoltes plus qu’acceptables pour peu de s’en occuper correctement.

graines autoflorissantes

Dans cet article, nous allons vous livrer quelques conseils pour tirer le meilleur parti de vos autoflos. Pour ce faire, nous allons découper le processus de culture en 3 étapes, et vous révéler nos meilleures astuces pour chacune d’elles.

Germination des plantes autoflorissantes

Comme pour les graines féminisées, le processus de germination des graines autoflorissantes peut se faire de différentes façons : sur des assiettes avec de l’essuie-tout humidifié, avec de l’eau oxygénée, directement dans des jiffys… Nous invitons ceux d’entre vous qui hésitent sur la marche à suivre à lire notre article de blog Comment faire germer vos graines de cannabis. Pour le reste, nous vous conseillons d’opter pour des graines de la meilleure qualité. À titre indicatif, voici quelques-unes des variétés les plus demandées par les clients de notre growshop :

  • Maxigom. Développée à partir de clones de Critical et d’AK47, c’est une plante rapide au rendement moyen. Très facile à cultiver, elle convient bien aux cultivateurs débutants. Goût sucré très agréable.
  • Auto Ultimate. Il s’agit de l’une des variétés les plus productives au sein de la famille des plantes Ruderalis, pouvant atteindre des rendements d’un quart de kilo en à peine 75 jours à compter de la germination de la graine. Elle a été développée à partir d’une sélection d’AutoMazar.
  • Magnum. La variété la plus productive du catalogue Buddha Seeds, prête pour la récolte en à peine plus de deux mois à compter de la germination. Une plante aux saveurs épicées et à l’effet puissant digne des meilleures féminisées.

Croissance des plantes autoflorissantes

Après plusieurs années d’expérience, bon nombre de professionnels du secteur cannabique ont conclu que les plantes autoflorissantes réagissaient mal au repiquage. Le départ en floraison des plantes autoflorissantes dépend de leur âge et d’un équilibre hormonal délicat. Le stress causé par le repiquage peut entraîner un départ en floraison prématuré.

autoflos

N’oubliez pas que le rendement final d’une plante autoflorissante dépend en grande partie de la taille atteinte lors de la phase de croissance. C’est pourquoi chez Cactus Martorell, nous vous recommandons de planter directement dans des pots Smart Pot de 19 litres une fois que les graines ont germé.

Ce type de pots favorise une aération optimale du substrat, et évite que la plante ne stresse lorsque les racines atteignent la paroi.

Il convient d’utiliser un substrat léger et moelleux, favorisant un développement racinaire rapide. Si la terre de votre choix est peu enrichie, vous pouvez commencer à engraisser dès la deuxième semaine.

Chez Cactus Martorell, nous avons pour habitude de recommander à nos clients l’utilisation d’engrais spéciaux pour plantes autoflorissantes, au ratio NPK adapté :

  • Fast Food Organic. Cet engrais bio très prisé des cultivateurs d’extérieur contient la juste quantité de nutriments pour les plantes de type autoflorissant.
  • Fast Food Mineral. La version minérale de l’engrais Fast Food Organic affiche un ratio NPK 2-4-5 donnant d’excellents résultats sur plantes automatiques. Très indiqué pour la culture en pleine terre.
  • Autoflowering Super Mix. Avec son ratio NPK de 5-2-5, cet engrais de marque Bio Nova donne de meilleurs résultats en pot qu’en pleine terre (du fait de sa richesse en azote).

Floraison des plantes autoflorissantes

cultiver cannabis autoflo

La floraison des plantes autoflorissantes est très rapide, c’est pourquoi il faut être très attentifs à l’apparition d’éventuels signes de carence pour éviter toute perte de rendement. Il est préférable d’utiliser des engrais pauvres en azote, surtout si vous cultivez directement en pleine terre, pour éviter de cultiver des plantes au ratio feuille/calice trop important, aux fleurs en forme d’épi caractéristique.

Pour doper le nombre de fleurs en début de floraison, nous vous conseillons d’administrer un stimulant de floraison à vos plantes les premières semaines. Le Bloom Stimulator de BAC et le Liquid Karma de Botanicare font partie de nos préférés.

À mesure que vos plantes entrent en pleine phase de floraison, cessez de leur administrer du stimulant de floraison et augmentez la dose d’engrais de base, afin de favoriser la maturation des fleurs et éviter que la plante continue d’en développer de nouvelles.

Comme pour n’importe quel autre type de variété, il est conseillé de suspendre l’administration d’engrais quelques temps avant la récolte, pour obtenir des fleurs moins vertes, au goût plus doux. Les plantes doivent commencer à jaunir, sans quoi vous risqueriez de récolter des fleurs gorgées de chlorophylle, au goût de gazon.

C’est tout pour aujourd’hui, en espérant que ces quelques conseils vous seront utiles ! En cas de doute, n’hésitez pas à nous laisser un commentaire, nous y répondrons dès que possible.

Le bonjour de l’équipe Cactus ! À bientôt !

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Les variétés autoflorissantes les plus productives

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À Barcelone comme dans d’autres grandes villes, l’un des modes de culture les plus répandus consiste à planter des variétés de cannabis autoflorissantes : les plantes automatiques offrent une alternative intéressante aux nombreux citadins ne disposant que de peu d’espace pour cultiver. L’objectif de cet article est de vous présenter les variétés autoflorissantes les plus productives du catalogue de notre boutique en ligne.

variétés autoflorissantes

Que ce soit pour récolter avant la saison d’extérieur habituelle ou pour contrer un problème de pollution lumineuse, la culture de cannabis automatique attire de plus en plus d’adeptes. Avec ce type de plantes, les cultivateurs cherchent habituellement à obtenir un rendement acceptable et un parfum/un goût à la hauteur des variétés féminisées. Toutes les automatiques ne se valent pas : en général, plus une variété est rapide moins elle est productive – et inversement.

Sweet Seeds, Buddha Seeds et AutoDinafem figurent parmi les banques de graines les plus demandées par nos clients. À leurs catalogues respectifs figurent de nombreuses variétés autoflorissantes au temps de floraison oscillant de 60 à 100 jours, et au rendement variable. Pour obtenir une récolte abondante à partir de plantes autoflorissantes, il convient d’opter pour des variétés au cycle de vie plus long.

Voyons ensemble les variétés avec lesquelles nous sommes parvenus – tant l’équipe Cactus Martorell que nos clients – à obtenir d’importants rendements :

variétés autoflo

  • Big Devil XL. Cette autoflo de 3e génération est issue du croisement d’une Big Devil de 2e génération et d’un clone élite de Jack Herer. Afin d’en fixer le caractère autoflorissant, il a fallu procéder à deux croisements intra-variété supplémentaires. Sweet Seeds a ainsi obtenu une plante de grande taille capable de produire jusqu’à 250 grammes par pied en 70 jours seulement à compter de la germination de la graine.
  • Moby Dick XXL Auto. Le catalogue Dinafem se devait d’inclure cette supervariété en version autoflorissante. Célèbre pour son rendement supérieur, la version automatique de la Moby Dick peut donner jusqu’à 220 grammes par plante en 80 jours à partir de la germination de la graine. Elle est le fruit du croisement d’une White Widow XXL Auto et d’une Haze XXL Auto de la même banque.
  • Think Different. Cette version automatique de la célèbre AK47 a été développée par les breeders de la banque néerlandaise Dutch Passion. Il s’agit d’une variété d‘ascendance sativa, capable de rendre 100 grammes par plante sans la moindre difficulté. Certains cultivateurs chevronnés en obtiennent des rendements supérieurs de jusqu’à 250 grammes avec des nutriments haut de gamme. En contrepartie, elle affiche un temps de floraison légèrement plus long, de 11 semaines environ à compter de la germination.

Pour obtenir des récoltes abondantes, la plante doit atteindre une bonne taille. L’un des secrets consiste à respecter un temps de croissance végétative suffisant pour lui permettre de développer de belles branches et un bon volume racinaire. Il faut à tout prix éviter que la plante entre en floraison alors qu’elle est encore trop petite, car la récolte serait décevante… tout l’inverse de ce que l’on recherche !

Big-Devil-xl
Big Devil XL

Pour obtenir des plantes de bonne taille, il convient de faire germer les graines dans les règles de l’art et d’éviter autant que possible les repiquages. Les variétés automatiques ont tendance à se mettre à fleurir dès que les racines manquent d’espace pour se développer, c’est pourquoi il est conseillé d’utiliser des pots suffisamment grands.

L’une des meilleures options sont les Smart Pots, ces pots en toile permettant d’éviter que les racines ne se développent en spirale une fois la paroi atteinte. En incitant les racines à se subdiviser en radicelles capables d’absorber davantage d’eau et de nutriments, ils favorisent un meilleur rendement. Pour les automatiques de grande taille, l’idéal est d’utiliser des pots de 26 litres.

Pour atteindre de bons rendements, il est nécessaire d’utiliser un bon substrat favorisant un développement optimal des racines. Bon nombre de cultivateurs optent pour la fibre de coco qui, couplée à un système d’arrosage au goutte-à-goutte, dope la production.

Évidemment, la qualité des nutriments utilisés influe également sur le volume et la qualité de la récolte. Il existe des nutriments spécifiques pour variétés automatiques : quelle que soit la gamme de votre choix, prenez soin de bien respecter les temps de croissance et de floraison. Attention de ne pas administrer trop d’azote à vos plantes : elles risqueraient de développer plus de feuilles qu’il n’est souhaitable.

Nous avons fait le tour des facteurs à prendre en compte pour obtenir de belles récoltes à partir de plantes automatiques. Pour encore plus de conseils spécifiques, n’hésitez pas à jeter un œil à notre article de blog Comment cultiver des graines autoflorissantes. Enfin, comme toujours, n’hésitez pas à nous faire part de vos questions et commentaires, nous nous ferons un plaisir d’y répondre !

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